1. |
Au Ralenti
06:10
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Nous marchons à l'aveugle
Vers un monde qui s'écroule
Toujours à contre temps
Envers et contre tout
Nous marchons à l'aveugle
Vers un monde qui s'écroule
Nous rêvons de brûlure
D'usure, de rupture
Nos silhouettes s'illuminent
Affables et amoureuses
Nos âmes héroïnes
Jouissent
Puis s'évanouissent
Friables, poussièreuses
Les sourires se dissipent
Pour trancher dans le vif
Echouées sur les récifs
Nos ombres s'émancipent.
Du participe passé
Du présent imparfait
L'avenir si fatigué
No future
No replay
Au Ralenti
Les rides grimacent
Se rayent sur les miroirs de glace
Les corps se fanent
A devenir diaphanes
Les couleurs disparaissent
Les cœurs se blessent
Pour ne pas souffrir d'ennui
Pour ne pas tenter la vie
Au Ralenti
Nous marchons à l'aveugle
Vers un monde qui s'écroule
Toujours à contre temps
Envers et contre tout
Nous marchons à l'aveugle
Vers un monde qui s'écroule
Nous rêvons de brûlure
D'usure, de rupture
Nous cherchons un abri
Recroquevillés, blottis...
Au creux des tourbillons
Sans illusion
Sur la suite à donner
La conduite
A tenir.
La mort est à prescrire
Pour éviter le pire
Nous rêvons de brûlure
D'usure ou de rupture
Nous n'avons plus d'issue
Plus de fruit défendu
A croquer
Plus de peau à humer
Plus de coups à donner
Au ralenti
L'Eldorado est une chimère.
La Terre, elle
Se désespère
Fidèle
Elle obtempère
La paix, la guerre
Les maladies imaginaires
Jusqu'à la dernière étincelle
Si belle
Jusqu'à la dernière étincelle
Nous marchons à l'aveugle
vers un monde qui s'écroule
Toujours à contre temps
Envers et contre tout
Nous marchons à l'aveugle
Vers un monde qui s'écroule
Fin d'histoire
Sans mémoire
Nous dérivons
Sans horizon
Nous marchons à l'aveugle
Vers un monde qui s'écroule
Entre les gouttes
Sans aucun doute
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2. |
Les Vents Contraires
05:25
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Elle est ma passagère
Mon indiscrète tenue légère
J'aime son reflet dans la lumière
Et nos baisers dans la poussière
Emportés par les vents contraires
Nous dérivons, nous laissons faire
Nous lâchons prise
A votre guise
Pour devenir l'écume des sables
Et retenir l'insaisissable....
Tout est désert autour de nous
Nous voilà tombés à genoux
Derrière les lignes singulières
Le goût amer de nos revers.
Elle est cette éphémère
Mon grain de beauté solitaire
A fleur de peau, elle exagère
se joue de moi, de mes colères
Emportés par les vents contraires
Nous virevoltons en marche arrière
Nous lachons prise
Sous la brise
Nous avons dompté l'impensable
L'infranchissable....
Frontière...
Tout est désert autour de nous
Nous voilà tombés à genoux
Derrière les lignes singulières
Le goût amer de nos revers.
D'équinoxe en paradoxe
De cils en cimes
En équilibre
Vos nuits, mes jours sont suspendus
Au fil du hasard
Un éclair de mémoire
Autant de mots perdus, de bouteilles à la mer
Au loin, très loin, la terre
Un écrin de douceur
Sauvage
les odeurs
D'un voyage
Si dur
les effluves de nos sueurs
flagrances de nos délits
La somme de nos ardeurs
Si pures
Et puis
les points de suspension
L'absence de ponctuation
Nos interrogations
Passagère clandestine
Survivante éphémère...
Ma si jolie mutine
A part entière
Malgré les vents contraires
Malgré les vents contraires....
Tout est désert autour de nous
Nous voilà tombés à genoux
Derrière les lignes singulières
Le goût amer de nos revers.
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3. |
Haute Tension
04:13
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Sur le chemin de dunes
Nos petits chagrins du quotidien
Dans les embruns les brumes
Nos lendemains s'allument
S'allument
S'allument
Je veux te dire ici les mots
Et tant pis si d'aventure je chute
Je vais t'écrire ici très haut
Et tant mieux si sans rupture je lutte
Les embûcches après la première griffure
écarlate
La morsure
je m'évade
je m'évade
je m'évade...
Sur le chemin des dunes
Nos petits matins, nos petits chagrins du quotidien s'allument
S'allument
Dans les embruns, les brumes
Nos lendemains s'allument
Salam... Chalam
Salam... Chalam
Les embruns les brunes
Dans les embruns les brumes
Et tant pis si d'avanture je chute
Et tant mieux si sans rupture je lutte
Je trébuche avant la dernière fêlure
Après la première griffure
La morsure écarlate
Nos lendemains s'allument
Nos lendemains s'allument
Nos lendemains s'allument
Nos lendemains s'allument
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4. |
Je Parcours
04:22
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Je parcours le cours
Le fil de ma vie, tendue, passée
Un instant le fou, le flou
Le flou de l'amour, une mesure, Démesurée
Sans cesse
De mes pensées
Et le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Je parcours le cours
Le mille de mon cœur, égaré
Soit-disant le fou, le flou
Le flou du temps, de l'attente, distillée
Sans adresse
A ménager
Et le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Je parcours, je parcours, je parcours, je parcours
Je parcours et je cours
Me faufile, sans arrêt, sans arrêt
Dans ton corps et au creux d'un amour
J'imagine toujours fou
Dans ton corps et au creux d'un amour
J'imagine toujours fou
Et le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Et le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
Le cil sur ma joue
Sais-tu s'il s'en va ? Où ?
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5. |
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Je te parle hors-la-loi
(Sans queue ni tête)
Vertige de mes vices
Vapeur d'un délice
(Je m'entête)
Deux ou trois mots, parfois
qui riment avec délire
Qui risquent à la folie
Je te parle hors-la-loi
Je te parle hors-la-loi
Et coule entre mes doigts
Une langue qui n'en est pas
Et coule entre mes doigts
Une langue qui n'en est pas
Je te parle à mille voix
(A quoi tu penses)
Contorsionne mes pensées
Impressionne tes baisers
(Je m'en balance...)
Peut-être qu'il n'y a qu'un pas
Le choc de nos brisures
Caresses et fêlures
Je te parle à mille voix
Je te parle à mille voix
Je te parle d'émoi
(Je t'imagine)
D'une machine à désirs
les glissements, les soupirs
(Et m'obstine)
Tout ce temps maladroit
qui file, qui va, qui vient
Qui dit l'histoire de rien
Je te parle d'émoi
Je te parle d'émoi
Je te parle du froid
(Tu papillonnes)
Cache-coeur à l'abandon
Crache-leur leurs illusions
(Je m'empoisonne)
Nos fantômes d'autrefois
Et court le vent
Et les détails
Et court l'amant
Passe-muraille
Je te parle du froid
Je te parle du froid
Et coule entre mes doigts
Une langue qui n'en est pas
Et coule entre mes doigts
Une langue qui n'en est pas
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6. |
Là Pour Toi
04:54
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Et je suis là pour toi
Là pour toi
A quoi bon
Marcher à reculons
Je suis là pour toi
Là pour toi
Pour de bon
Pourquoi tourner en rond ?
On guette les revers
et l'on se perd
c'est l'infini désert
l'insupportable mal
l'amour qui fane en pleine lumière
le terrain vague juste derrière
juste derrière
Et je suis là pour toi
Là pour toi
A quoi bon
Marcher à reculons
Je suis là pour toi
Là pour toi
Pour de bon
Pourquoi tourner en rond ?
A la renverse
Toute voile dehors
nos étreintes impossibles m'éreintent
le mauvais sort
me transperce
le cœur et l'âme, le sang dans mes veines
se glace
je suffoque,
je me sens mort pour la première fois.
Et je suis là pour toi
Là pour toi
A quoi bon
Je suis là pour toi
Là pour toi
Pour de bon
A la renverse
l'amour qui fane en pleine lumière
le terrain vague juste derrière...
A la renverse,
Toute voile dehors,
je reprends pied, je me redresse
Je me tiens droit
je suis là
je suis là pour toi
Là pour toi
A quoi bon
Je suis là pour toi
Là pour toi
Pour de bon
Pour de bon
Je suis là pour toi pour de bon
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7. |
Les Chasseurs
04:35
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es chasseurs sont partout
Ils rôdent avec les loups
Ils tournent autour
Se rapprochent
Les Chasseurs sont partout
Ils rôdent avec les loups
Je reviens de loin
Je reviens
Comme s'il en pleuvait
Des vertes et des pas mûres
Comme s'il suffisait
d'être le dos au mur
L'oeil sur la fissure
Le doigt sur la couture
Les pieds dans la sciure
On sonne
La fin de la récré
On sonne
La remise des clés
Les chasseurs sont partout
Ils rôdent avec les loups
Ils tournent autour
Se rapprochent
Les Chasseurs sont partout
Ils rôdent avec les loups
Je reviens de loin
Je reviens
Je reviens de loin
De quoi je me mêle
De toi, de vous à moi
Nous voilà aux abois
De quoi je me mêle
De toi, de vous à moi
Mieux vaut rire aux éclats
On sonne
La fin de la récré
On sonne
La remise des clés
Les Chasseurs sont partout
Ils rôdent avec les loups
Ils tournent autour
Se rapprochent
Les Chasseurs sont partout
Ils rôdent avec les loups
Je reviens de loin
Je reviens
Je reviens de loin
On sonne
La fin de la récré
On sonne
La remise des clés
Je reviens de loin
On sonne
La fin de la récré
On sonne
La remise des clés
Je reviens de loin
Je reviens
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8. |
A 4 Epingles
03:51
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Je m'abandonne
A cette histoire
Tiré à quatre épingles
Je déraisonne
Seul dans le noir
Le froid me cingle
Je m'abandonne
A cette histoire
Je déraisonne
Seul dans le noir.
Je passe
Tu trépasses encore
Je dors tu casses
tu grimaces
sous tes dehors de marbre
et tes dessous de charme
je laisse filer mon corps
J'adore
Je déraille
Sans aucun remord
Le sort m'assaille
Tu m'entailles
De prime abord, je me cabre
A genoux et sans arme
Je me fonds dans le décor
Si fort
Je m'abandonne
A cette histoire
Tiré à quatre épingles
Je déraisonne
Seul dans le noir
Le froid me cingle
Je me fane
la main sur le cœur
je croise ta lame
Tu t'enflammes
Quand je t'effleure de rage
Faut-il tourner la page
Laisser filer nos peurs
Sans heurt
Je me terre
Comme un animal
Dans les lumières
La poussière
Nous sera fatale, quelle chance
Ce dernier pas de danse
La mort est si légère
De l'air, vite de l'air
Je m'abandonne
A cette histoire
Tiré à quatre épingles
Je déraisonne
Seul dans le noir
Le froid me cingle
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Initial(es) FOX Paris, France
Olivier et François entremêlent leurs mots, leurs notes et leurs émotions. Ils aiment la pop, le hard rock, le blues, la chanson française. Les textes et les voix de Bernard Lavilliers et Alain Bashung, les guitares de Steve Morse et Joe Bonamassa. Autant d’empreintes musicales qui jalonnent un parcours original : celui d’Inital(es) FOX, résultat énergique et délicat de leur collaboration.. ... more
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